Alors que les élections aux chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) se tiendront du 29 septembre au 13 octobre prochain, il convient de rappeler l’importance de ce scrutin. Certes, ces élections sont nettement moins médiatisées que les élections politiques ; pour autant, elles sont d’une importance primordiale, car il s’agit d’élire les professionnels qui auront en charge la défense des intérêts des artisans pour la prochaine mandature.
Sur le plan national, ce ne sont pas moins de 3 600 artisans qui seront élus pour un mandat de 5 ans : chaque chambre de métiers et de l’artisanat compte trente-cinq membres élus au niveau départemental et soixante-dix à quatre-vingt huit au niveau régional.
Aux côtés des autres organisations professionnelles du secteur, les CMA agissent auprès des pouvoirs publics pour permettre à l’artisanat de peser davantage dans les décisions de développement local, les règlements et les lois. Elles représentent les intérêts généraux de l’artisanat au niveau départemental, régional, national et même européen. Au-delà de ce rôle politique, elles agissent en faveur de l’accompagnement de la compétitivité, de la pérennité et du développement des entreprises artisanales. Elles forment notamment chaque année 200 000 personnes (chefs d’entreprises, conjoints collaborateurs et salariés) et 180 000 apprentis dans 512 spécialités.
Pour le scrutin qui aura lieu par correspondance, sont électeurs : les personnes physiques, les dirigeants sociaux des personnes morales et les conjoints collaborateurs immatriculés ou mentionnés au répertoire des métiers depuis au moins 6 mois à la date de clôture du scrutin (au 13 avril 2010) ; et ce quel que soit le régime fiscal ou social.